Mardi 25 mars (2014), Jean-François Ollivier, le directeur d’Anne-Leroy annonçait officiellement que son école ne rejoindrait pas les établissements qui sont passés ou qui passeront sur un fonctionnement fondé sur neuf demi-journées et des temps périscolaires comme préconisé par le Ministre de l’Éducation Nationale.
La première raison de cette décision, c’est que les accords qui lient l’État et les établissements d’enseignement sous contrat, n’obligent pas ces derniers à mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires. Autrement dit, les écoles privées sous contrat d’association peuvent choisir librement leur organisation hebdomadaire.
Du fait de cette première raison, et suite, d’une part, à une réunion plénière organisée le 28 janvier dernier afin de présenter la réforme, ses objectifs, le projet de PEDT (Projets Éducatifs Territoriaux) et les propositions du comité de pilotage et d’autre part, à une concertation avec les membres du conseil d’établissement, il a été décidé de soumettre le choix de l’organisation du fonctionnement de l’école pour la prochaine rentrée, au vote des parents d’élèves, des membres des associations, des personnels et des enseignants. « En effet, explique le directeur, la nouvelle organisation induite par la mise en place de la réforme a un impact sur tous les aspects du fonctionnement de notre établissement« .
La deuxième raison du rejet de la mise en œuvre de la réforme (NDLR : très controversée) du Ministre de l’Éducation Nationale, par l’école Anne-Leroy est donc que le lundi 17 février dernier, 96% des votants, soit presque 200 personnes, se sont prononcés pour le maintien de l’organisation hebdomadaire sur quatre jours.
Cet article a été publié sur BVOnline le 26 mars 2014.